Zinedine Zidane a parlé !
Ô rage, ô désespoir! Ô vieillesse ennemie!
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers?
Mon pied qu'avec respect toute l'Espagne admire,
Ma tête qui tant de fois nous sauva du pire,
Tant de fois affermi nos Bleus en mal d'exploit
Trahit donc ma querelle et ne fait rien pour moi?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée!
Oeuvre de tant de jours, en un jour effacée!
Nouvelle dignité fatale à mon bonheur,
Précipice élevé d'où tombe mon honneur,
Faut-il de votre éclat voir insulter mon compte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte?
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers?
Mon pied qu'avec respect toute l'Espagne admire,
Ma tête qui tant de fois nous sauva du pire,
Tant de fois affermi nos Bleus en mal d'exploit
Trahit donc ma querelle et ne fait rien pour moi?
Ô cruel souvenir de ma gloire passée!
Oeuvre de tant de jours, en un jour effacée!
Nouvelle dignité fatale à mon bonheur,
Précipice élevé d'où tombe mon honneur,
Faut-il de votre éclat voir insulter mon compte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte?